Bien qu’éloignée du front, la région Normandie n’a pas été épargnée par le premier conflit mondial, ne serait-ce que par l’ampleur des pertes subies en première ligne par les soldats normands, mais aussi par la présence des services de l’arrière (services de santé, intendance, administration…), les unités de mobilisation et de dépôt des régiments, la conversion à l’économie de guerre, l’afflux des réfugiés et prisonniers, parmi bien d’autres aspects où compte aussi la soumission des civils à quatre ans d’attente, d’absence, d’espoir et de deuil.

 

Exposition documentaire à l'Échiquier (Château de Caen)
Du 1er juin au 11 novembre 2018 
Entrée libre

 

Commissariat de l'exposition, recherches textes et documents, rédaction : Marc Pottier, Sophie Pottier, Chloé Moutinho, Jean-Marie Levesque et Michael Biabaud. Avec l'aide de Pascal Leroux, Anne-Cécile Lamy, Martin Leconte et Aurélien Marie.

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Abri du mouton : le médecin, André Jacquelin, est au centre et fume la pipe.En juillet 1915, Jacquelin arrive au front en Artois, dans le secteur du Labyrinthe,     
lieu d’incessants et féroces combats. / © La Maison Carré http://blog.franceculture.fr/conversation-des-absents/
 
 

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Femmes remplaçant leurs maris aux travaux des champs / Fonds Lemarié / La Fabrique de patrimoines en Normandie                                                                  
 
 

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Dessin de Robert Antral intitulé A l'hôpital - une opération, 1918. Allongé sur un table d'opération, un homme vient de se faire amputer la jambe droite encore ensanglantée ; deux chirurgiens se tiennent en bout de table ; deux infirmières assistent. / Musée des Beaux-arts de Reims - 971.12.1094
 
 

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Carte de mobilisation. Ordre d’appel sous les drapeaux d’André Jacquelin affecté au 36e Régiment d'infanterie. / © La Maison Carré http://blog.franceculture.fr/conversation-des-absents/