Axe 1 : sauvegarder les parlers normands

Un groupe de travail pour la réalisation d’un atlas linguistique normand numérique a été mis en place en 2019. Le pilotage a été confié à la Fabrique de patrimoines en Normandie, qui a réuni des représentants de la Région Normandie, de l’université de Caen-Normandie (MRSH) et des archives départementales de la Manche, dépositaire du fonds Brasseur. 

 Axe 2 : valoriser et développer les parlers normands 

La seconde action qui s’est concrétisée courant 2019 est la constitution du Conseil Scientifique et Culturel (CSC) des parlers normands, pour garantir la qualité scientifique de l’ensemble des travaux menés dans le cadre du plan opérationnel (tant en termes de méthodologie que de contenus) et se consacrer à l’étude, la sauvegarde, la valorisation et la promotion des parlers normands. Il est composé de 16 membres, mêlant universitaires et locuteurs en normand, venant de Normandie, de Lyon, de Toulouse, de Jersey et d’Angleterre. Par ailleurs, la Région réfléchit à des modalités d’enseignement du normand et étudie la possibilité de proposer un diplôme d’études normandes. Un travail de recensement des glossaires et vocabulaires des instituteurs des années 1880 ainsi que de tous les ouvrages et articles relatifs aux parlers normands est en cours, piloté par la MRSH de l’université de Caen Normandie et la Fédération des Associations pour la Langue normandE (F.A.L.E.). La Région a d’ailleurs signé le 17 juin 2019 une Convention Pluriannuelle d’Objectifs avec cette dernière, pour 2019 / 2021, dans le cadre des deuxième et troisième axes. 

 Axe 3 : communiquer auprès du grand public 

Créée en 2016, la F.A.L.E. fédère toutes les initiatives se rapportant à la sauvegarde et à la promotion de la langue normande. Elle regroupe plus de 10 associations, dont Magène, la Chouque, l’association des parlers de Normandie (APNOR), les Amis du Donjon, l’Université populaire normande du Coutançais, , l’Université rurale du Cauchois, Le Pucheux, l’Emai, l’association Alfred Rossel et la Fédération des jeux et sports normands. La Région a décidé de s’appuyer sur cet acteur de référence pour mettre en œuvre une partie de son plan d’actions.